Les origines - Le verre de Murano - page 7

Le Sénat de Venise rédige un décret qui oblige les verriers à installer leurs fours sur l'île de Murano.

Le savoir-faire des verriers vénitiens, installés à Murano depuis le XIIIe siècle, a longtemps succité la convoitise. C'est pourquoi dès 1275, l'exportation du verre brut ou celle du verre cassé, fut interdite par le sénat vénitien.
Les Vénitiens inventèrent notamment le verre blanc de lait ou lattino et le verre cristallin ou cristalo, verre incolore comparable au cristal de roche. Ils parvinrent ainsi à éliminer, parlessivage, les éléments colorants contenus dans les cendres végétales pour obtenir ce verre limpides.
Le verre blanc de lait, opaque et à la consistance laiteuse, est obtenu par l'ajout de chaux éteinte de plomb-étain.
Le verre calcédoine se répand également au XVème siècle. Il est obtenu par la fusion d'un mélange de calcin de verre opale et transparent, de nitrate d'argent, oxyde de cobalt, potassium et autres sels par étape succéssives.
A cette époque, Venise domine la production européenne grâce encore au verre coloré ou au verre aventurine réhaussé d'or.
Un siècle plus tard, la réputation de la ville atteindra son apogée avec ses productions raffinées (cristalo, mirours).

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